Les punaises de lit, la hantise du pèlerin

Les tristement célèbres “chinches” ou punaises de lit sont les plus redoutées par le pèlerin sur le chemin de Compostelle. C’est précisément pour cette raison qu’il est préférable d’en parler, afin d’avoir un minimum de connaissance sur ces petites bêtes qui, même si elles ne sont pas dangereuses pour la santé, peuvent rendre votre pèlerinage bien moins agréable si par malchance vous les rencontriez.

Si ce n’est déjà fait, vous voudrez sans doute télécharger notre checklist pour préparer facilement votre sac et ne rien oublier tout en ayant un poids raisonnable sur le dos : cliquez ici pour télécharger la checklist gratuitement !

Qu’est-ce qu’une punaise de lit ?

La punaise de lit est un tout petit insecte de forme ovale mesurant quelques millimètres et qui, par sa couleur, ressemble au cafard classique que l’on trouve suit dans les villes, donc de couleur rouge brunâtre. C’est un insecte répandu sur tous les continents qui peut vivre pratiquement partout, même s’il préfère les lieux habités par l’homme : les endroits qu’il préfère sont ceux où il peut se cacher facilement pendant la journée, car il a tendance à se déplacer dans l’obscurité.

La punaise de lit se niche donc dans les tissus, dans les interstices des murs, dans la structure du lit, dans les meubles et partout où elle peut trouver un habitat calme et abrité. Pendant la nuit, elle sort et se comporte comme les moustiques, mordant l’être humain afin d’obtenir du sang, qu’il mange.

Les effets de la piqûre sont des démangeaisons persistantes, un léger gonflement de la zone touchée, une peau rouge et parfois une inflammation. La particularité qui vous fera reconnaître avec certitude la piqûre de cet insecte est le fait qu’il y a souvent plusieurs piqûres d’un coup et qu’elles sont regroupées à courte distance (parfois même en ligne droite).

Punaises de lit : quelles précautions prendre ?

La meilleure façon d’éviter de devoir faire face à ces insectes est une action préventive de l’hébergeur et un comportement raisonnable des pèlerins.

En ce qui concerne les auberges et gîtes, en plus du nettoyage quotidien des chambres, l’utilisation de housses de matelas plastifiées est très utile. L’utilisation de la vapeur pour nettoyer la structure et l’espace autour des lits, ainsi que les murs de la pièce, est une technique également très efficace. Les animaux ne doivent également pas accéder aux chambres ou locaux adjacents à ceux utilisés par les pèlerins pour dormir. Certains établissements proposent d’ailleurs des SAS d’entrée où vous pourrez entreposer vos chaussures et sac à dos (prévoir un petit sac pour prendre quelques affaires avec vous).

Quant aux pèlerins individuels, il arrive souvent que ce soient eux qui amènent les insectes chez l’hébergeur, évidemment sans en avoir conscience. Pour éviter cette “contamination”, qui arrive parce que les insectes se sont réfugiés dans le tissu du sac à dos ou dans les vêtements, ne posez pas votre sac à dos sur les lits, évitez autant que possible de mettre votre sac sur l’herbe lorsque vous vous arrêtez faire une pause la journée.

Comment me soigner si une punaise de lit m’a piqué ?

Si vous ressentez des démangeaisons persistantes le matin, essayez d’examiner la zone touchée : si vous remarquez la présence d’un ou plusieurs points rouges, il est probable que vous ayez subi une ou plusieurs piqûres de punaise de lit. Avertissez immédiatement votre hôte afin que des mesures appropriées soient prises pour se débarrasser des punaises de lit, ce qui, dans un cas extrême, pourrait conduire à une fermeture de quelques jours de désinfection.

De votre côté, prenez tout ce que vous avez qui est lavable (sac à dos, sac de couchage, vêtements, etc.) et mettez-le dans la machine à laver à au moins 60° : seul le souvenir d’une punaise de lit restera ! La tentation de se gratter est tout à fait normale, mais assurez-vous d’arriver le plus tôt possible à la pharmacie pour acheter des crèmes apaisantes et/ou anti-démangeaisons.

Évitez autant que possible de vous gratter. Des infections pourraient se développer: donc même s’il n’y a pas lieu de s’inquiéter il est toujours bon de consulter un médecin ou au moins de faire examiner la partie touchée par un pharmacien.

La zone de commentaires pour échanger sur Compostelle

Tout comme sur les chemins, ce blog a pour première vocation d’échanger et de partager nos expériences. N’hésitez pas à laisser votre commentaire ci-dessous.